Retour aux articles Fin de l'ARENH en 2026 : le guide complet pour protéger votre entreprise de la hausse des prix Copier l'url
Le 31 décembre 2025, une date qui va bouleverser votre facture d'électricité Le 31 décembre 2025 marquera la fin d'une époque pour toutes les entreprises françaises. Cette date sonne le glas de l'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique), un mécanisme qui a structuré le marché français de l'électricité pendant plus de 14 années. Loin d'être un simple ajustement technique, cette échéance représente la plus importante transformation du secteur énergétique français depuis la libéralisation du marché.

Concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour votre entreprise ? Depuis 2011, l'ARENH permettait aux fournisseurs alternatifs d'acheter jusqu'à 100 TWh d'électricité nucléaire à EDF au prix fixe et régulé de 42 €/MWh. Ce tarif, inchangé depuis 2012, est devenu une référence psychologique et un pilier de stabilité pour de nombreuses entreprises. Selon les analyses de marché actuelles, cette protection tarifaire disparaîtra définitivement, exposant 100% des achats d'électricité à la volatilité des prix de marché.

Le nouveau dispositif qui remplacera l'ARENH - le Versement Nucléaire Universel (VNU) - fonctionne selon une philosophie radicalement différente. Alors que l'ARENH garantissait un prix d'achat avantageux avant la transaction, le VNU n'intervient qu'après coup, sous forme de redistribution sur facture, et seulement si les prix de marché atteignent des seuils très élevés (de l’ordre de 70-80 €/MWh). Les premières estimations suggèrent que ce mécanisme pourrait ne même pas être déclenché en 2026, laissant les entreprises pleinement exposées aux fluctuations du marché.

Cette transition s'accompagne d'une hausse structurelle des prix. Les contrats d'électricité pour livraison en 2026 se négocient déjà entre 57 et 75 €/MWh, soit une augmentation de 35% à 80% par rapport au tarif ARENH actuel. Pour un directeur financier, cela signifie que l'énergie passe du statut de charge d'exploitation relativement prévisible à celui de variable financière hautement volatile.

Mais cette transformation, aussi déstabilisante soit-elle, cache une véritable opportunité stratégique. La fin de ce que l'on peut appeler la "cage dorée" de l'ARENH recalibre fondamentalement l'équation économique de tous les projets d'efficacité énergétique et de transition bas-carbone. Un kilowattheure économisé ne fait plus économiser 42€, mais le prix plein du marché. Cette nouvelle donne transforme des investissements autrefois considérés comme "verts" en impératifs économiques pour la compétitivité.

Cet article vous accompagne pour comprendre cette transition complexe et vous fournit les clés pour transformer cette incertitude apparente en avantage concurrentiel durable. Vous découvrirez comment Idex, grâce à son modèle unique d'opérateur verticalement intégré, peut vous aider à reprendre le contrôle de vos coûts énergétiques par deux leviers complémentaires : réduire votre consommation pour limiter l'impact de la hausse, et sécuriser vos prix grâce à l'énergie locale bas-carbone.

ARENH vs VNU : comprendre le plus grand bouleversement du marché de l'électricité

L'ARENH (2011-2025) : le bouclier tarifaire et sa faille critique

Pour comprendre l'ampleur du changement à venir, il est essentiel de saisir le mécanisme que nous quittons. L'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique) n'était pas qu'un simple dispositif technique : il a structuré l'ensemble du marché français de l'électricité pendant plus d'une décennie.

Le principe de l'ARENH expliqué simplement

Instauré en 2010 par la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Électricité), l'ARENH avait un objectif clair : permettre l'émergence de la concurrence sur un marché historiquement dominé par EDF. Son fonctionnement était relativement simple : EDF était obligé de céder jusqu'à 100 TWh de sa production nucléaire annuelle à ses concurrents, les fournisseurs alternatifs, à un tarif fixe et régulé de 42 €/MWh.

Ce prix de 42 €/MWh, inchangé depuis 2012, est devenu une véritable référence. Selon les analyses de marché, ce tarif était très inférieur aux prix des marchés de gros, créant un avantage compétitif significatif pour les entreprises bénéficiant d'offres basées sur ce mécanisme.

La faille critique : l'écrêtement

Le système ARENH fonctionnait comme un véritable bouclier tarifaire, mais il avait une faiblesse majeure : son plafond de 100 TWh. Lorsque la demande cumulée de tous les fournisseurs alternatifs dépassait cette limite - une situation devenue systématique ces dernières années - un phénomène d'« écrêtement » se produisait.

Concrètement, si les fournisseurs demandaient 120 TWh mais que seulement 100 TWh étaient disponibles, chaque fournisseur ne recevait que 83% de sa demande (100/120). Les 20 TWh manquants devaient alors être achetés sur les marchés spot, souvent à des prix bien plus élevés et imprévisibles. Ces surcoûts étaient inévitablement répercutés sur les factures des clients, démontrant que le bouclier ARENH était loin d'être infaillible.

Pourquoi l'ARENH prend-il fin ?

La suppression de l'ARENH était devenue inéluctable pour deux raisons structurelles majeures. D'une part, le mécanisme était devenu financièrement insoutenable pour EDF. Vendre son électricité à 42 €/MWh alors que ses coûts de production complets étaient estimés par la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) entre 55 et 63 €/MWh revenait à subventionner directement ses propres concurrents.

D'autre part, l'ARENH créait une distorsion de marché qui freinait la transition énergétique. En garantissant un accès à une électricité nucléaire bon marché, il n'incitait ni les fournisseurs alternatifs ni leurs clients à investir dans leurs propres capacités de production, notamment renouvelables.

Le VNU (dès 2026) : un filet de sécurité distant, pas un nouveau bouclier

Le Versement Nucléaire Universel (VNU) qui remplace l'ARENH n'est pas une simple mise à jour : c'est un système radicalement différent, fondé sur une philosophie opposée. Contrairement à l'ARENH, le VNU ne fixe ni volume ni prix régulé d'électricité nucléaire ; c'est un dispositif de redistribution qui intervient après la vente.

Le VNU expliqué simplement

À compter du 1er janvier 2026, le principe est révolutionnaire : EDF vendra 100% de sa production nucléaire au prix du marché. L'ancre des 42 €/MWh disparaît complètement. L'État n'interviendra plus pour fixer un prix à l'avance, mais pour écrêter les revenus d'EDF après la vente, s'ils dépassent des seuils jugés excessifs.

Ce "filet de sécurité" fonctionne via un système de taxation progressive à deux paliers :

  • Premier seuil : Une taxe de 50% sera prélevée sur les revenus d'EDF dépassant environ 78-80 €/MWh

  • Second seuil : Une taxe de 90% s'appliquera au-delà de 110 €/MWh

Le produit de cette taxe sera ensuite intégralement redistribué à l'ensemble des consommateurs, ménages comme entreprises, sous la forme d'un avoir visible sur leur facture.

Pourquoi ne pas compter sur le VNU en 2026 ?

Un point est absolument crucial pour la planification budgétaire de votre entreprise : sur la base des premières estimations de revenus de la CRE pour 2026 (65,86 €/MWh), le mécanisme VNU ne devrait pas être déclenché lors de sa première année de mise en œuvre.

Concrètement, cela signifie que les entreprises ne doivent attendre aucune protection du VNU à court terme et doivent se préparer à être pleinement exposées aux prix du marché dès 2026.

Le transfert fondamental du risque

Ce changement de mécanisme opère un transfert fondamental du risque, comme le résume ce tableau comparatif :

Critère

Mécanisme ARENH (Jusqu'à 2025)

Mécanisme VNU (Dès 2026)

Principe de base

Achat d'un volume d'électricité à prix fixe et régulé

Achat de toute l'électricité au prix du marché

Votre prix d'achat

Basé en partie sur un prix administré de 42 €/MWh

100% exposé à la volatilité des prix de gros

Risque principal

Risque de volume (l'écrêtement)

Risque de prix (hausses imprévisibles)

Protection

Ex-ante : un prix d'achat bas garanti sur un volume

Ex-post : un possible avoir sur facture, mais seulement si les prix flambent

Sous l'ARENH, le risque principal était celui du volume : alliez-vous recevoir la totalité de votre droit ARENH ou subir un écrêtement ? Sous le VNU, le risque principal devient celui du prix : quel sera le prix de l'électricité sur le marché demain, le mois prochain, l'année prochaine ?

Cette transformation marque la fin de ce que l'on peut appeler la "cage dorée" de l'ARENH. En offrant un soulagement tarifaire à court terme, ce système avait installé les entreprises dans une forme de confort artificiel, diminuant l'urgence et la rentabilité perçue des investissements stratégiques à long terme comme l'efficacité énergétique ou l'autoconsommation. La fin de l'ARENH n'est donc pas seulement une hausse de prix : c'est un choc salutaire qui recalibre fondamentalement le calcul de retour sur investissement de tous les projets de décarbonation.

Quel impact concret de la fin de l'ARENH pour votre entreprise ?

Hausse structurelle des prix : à quoi s'attendre sur votre facture 2026

La fin de l'ARENH ne se traduit pas seulement par une perte de prévisibilité : elle s'accompagne d'une hausse structurelle et quantifiable des prix de l'électricité. Les chiffres sont sans appel et permettent aux directeurs financiers d'anticiper concrètement l'impact sur leurs budgets.

Les prix de marché actuels pour 2026

Les contrats d'électricité pour livraison en 2026 se négocient d'ores et déjà sur les marchés à terme à des prix de référence oscillant entre 57 et 75 €/MWh. Certaines analyses évoquent même des prix pouvant grimper jusqu'à 20% par rapport aux niveaux actuels, soit une fourchette potentielle encore plus élevée.

Concrètement, cela représente une hausse structurelle de 35% à 80% par rapport au prix de l'ARENH de 42 €/MWh, avant même de considérer la volatilité future. Pour une entreprise consommant 1 GWh par an (soit environ 1 000 MWh), cela signifie un surcoût annuel compris entre 15 000 € et 33 000 € uniquement lié à cette transition réglementaire.

Impact différencié selon les secteurs

Cette hausse n'affecte pas tous les secteurs de manière uniforme. Les industries électro-intensives - métallurgie, chimie, papeterie, cimenterie - subissent un impact proportionnellement plus important. Pour ces secteurs, la menace pour la compétitivité est immédiate et quantifiable, d'autant plus que leurs concurrents européens ne subissent pas nécessairement les mêmes contraintes tarifaires.

Les secteurs tertiaires (bureaux, commerces, services) sont également concernés, mais avec une capacité d'adaptation généralement plus importante via l'optimisation de leurs usages et l'efficacité énergétique.

Perte de visibilité budgétaire : le nouveau défi du directeur financier

Au-delà de la hausse des prix, c'est la nature même de l'énergie qui change dans l'équation financière de l'entreprise. La fin de l'ancre dès 42 €/MWh fait voler en éclats la prévisibilité des coûts énergétiques.

De la charge stable à la variable volatile

Pour un directeur financier, l'énergie passe du statut de charge d'exploitation relativement stable à celui de variable financière hautement volatile. Cette transformation rend l'établissement de budgets, la planification d'investissements ou même la fixation de prix de vente particulièrement périlleux sans une stratégie de couverture des risques adaptée.

La complexité est amplifiée par le caractère ex-post du VNU. Contrairement à l'ARENH qui offrait une certaine prévisibilité, le nouveau système impose de budgéter sur la base des prix de marché incertains, en espérant une redistribution hypothétique qui pourrait (ou non) se matérialiser en fin d'année sous forme d'avoir sur facture.

Nouveaux outils de gestion des risques nécessaires

Cette nouvelle donne impose aux entreprises de développer de nouvelles compétences en gestion des risques énergétiques. Les contrats à court terme, autrefois une option, deviennent excessivement risqués. La nouvelle norme s'oriente vers une planification à plus long terme, avec des contrats de 3 à 5 ans pour lisser les prix et regagner en visibilité.

Un transfert fondamental du risque : du volume au prix

Le changement le plus fondamental réside dans la nature même du risque que doivent gérer les entreprises. Cette évolution transforme complètement l'approche stratégique de l'achat d'énergie.

L'évolution du risque principal

Le tableau suivant illustre cette transformation majeure :

Aspect

Sous l'ARENH

Sous le VNU

Impact pour l'Entreprise

Nature du risque

Volume (écrêtement)

Prix (volatilité)

Passage d'un risque quantifiable à un risque imprévisible

Prévisibilité

Prix partiellement connu

Prix 100% incertain

Nécessité de nouveaux outils de planification

Protection

Avant l'achat (ex-ante)

Après l'achat (ex-post)

Impossibilité de compter sur une protection immédiate

Stratégie d'achat

Optimisation des volumes

Gestion active des prix

Évolution vers des contrats long terme

De l'acheteur passif au gestionnaire actif

Cette transformation impose un changement de posture fondamental. Les entreprises ne peuvent plus se contenter d'être des "acheteuses passives" d'électricité. Elles doivent devenir des gestionnaires actifs de leur risque énergétique, développant des stratégies sophistiquées de couverture et d'optimisation.

L'urgence d'agir dès maintenant

Les estimations suggèrent que pour certains profils de consommation, la contribution énergétique pourrait représenter entre 450 € et 912 € par an supplémentaires, et ces chiffres concernent les ménages. Pour les entreprises, l'impact est proportionnellement bien plus important.

L'attentisme n'est donc plus une stratégie viable. Chaque mois d'inaction représente une opportunité manquée de sécuriser des contrats à des conditions plus favorables ou de mettre en place des solutions de maîtrise de la demande qui réduiront l'exposition à cette volatilité.

Le recalibrage des investissements

Cette nouvelle donne recalibre fondamentalement l'équation économique de tous les projets d'efficacité énergétique et de décarbonation. Un projet qui permettait d'économiser 1 MWh ne faisait économiser que 42 € sous l'ARENH. Avec des prix de marché à 70 €/MWh, ce même projet génère désormais 70 € d'économies, soit 67% de plus.

Les investissements dans l'efficacité énergétique, l'autoconsommation ou l'optimisation des process ne sont plus de simples options "vertes" : ils deviennent des impératifs économiques pour maintenir la compétitivité. La fin de l'ARENH transforme ainsi ce qui était perçu comme un coût en un véritable levier de performance économique.

Comment préparer votre entreprise ? La double approche d'Idex

Face au bouleversement de la fin de l'ARENH, l'attentisme n'est plus une option. Les entreprises qui s'adapteront le mieux seront celles qui agiront sur deux leviers complémentaires : réduire leur exposition au risque en diminuant leur consommation, et sécuriser leurs approvisionnements grâce à des sources d'énergie locales et prévisibles. Idex, en tant qu'opérateur verticalement intégré, est le seul acteur du marché à maîtriser ces deux dimensions de manière cohérente et intégrée.

Approche 1 : réduire votre consommation pour limiter l'impact de la hausse

La première ligne de défense contre la volatilité des prix consiste à réduire l'exposition au risque en optimisant la consommation énergétique. Avec des prix de marché attendus entre 57 et 75 €/MWh contre 42 €/MWh précédemment, chaque kilowattheure économisé génère désormais des économies 67% plus importantes.

Le nouveau calcul économique de l'efficacité énergétique

Cette transformation recalibre fondamentalement l'équation du retour sur investissement. L'autoconsommation photovoltaïque et l'efficacité énergétique deviennent plus que jamais des solutions à envisager face à cette nouvelle donne tarifaire.

Un projet d'optimisation énergétique qui permettait d'économiser 100 MWh par an générait 4 200 € d'économies sous l'ARENH. Avec des prix de marché à 70 €/MWh, ce même projet génère désormais 7 000 € d'économies annuelles, soit un gain supplémentaire de 2 800 €. Cette différence transforme des projets autrefois marginaux en investissements hautement rentables.

L'expertise Idex en optimisation énergétique des bâtiments

Idex accompagne les entreprises dans cette démarche d'optimisation grâce à une approche globale qui combine :

  • Audits énergétiques approfondis : Identification précise des gisements d'économies dans vos installations

  • Solutions d'efficacité énergétique intégrées : Optimisation des systèmes de chauffage, de refroidissement, d'éclairage et de ventilation

  • Pilotage intelligent des consommations : Mise en place de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) pour optimiser les usages en temps réel

  • Accompagnement personnalisé : Suivi des performances et ajustement des stratégies pour maximiser les économies

 

ROI accéléré et financement facilité

Avec le nouveau contexte tarifaire, les temps de retour sur investissement des projets d'efficacité énergétique sont considérablement raccourcis. Les conditions économiques sont aujourd'hui plus favorables qu'elles ne le seront demain, créant une fenêtre d'opportunité pour les entreprises proactives.

Idex propose des solutions de financement adaptées, incluant des contrats de performance énergétique (CPE) qui garantissent les économies réalisées, permettant aux entreprises de bénéficier immédiatement des gains sans mobiliser leurs capitaux propres.

Approche 2 : sécuriser vos prix avec l'énergie locale bas-carbone d'Idex

La deuxième approche consiste à s'affranchir partiellement de la volatilité des marchés en sécurisant une partie de ses approvisionnements via des sources d'énergie locales à prix fixe sur le long terme.

L'électricité à prix fixe issue des centrales Idex

Idex dispose d'un portefeuille unique de centrales de production d'électricité bas-carbone qui permet de proposer des contrats d'approvisionnement à prix fixe sur 15 à 20 ans. Ces installations incluent :

  • Centrales biomasse : valorisation de déchets de bois et de résidus agricoles locaux

  • Unités de valorisation énergétique des déchets : transformation des déchets non recyclables en électricité

  • Centrales solaires : parcs photovoltaïques et installations en autoconsommation

Cette diversification des sources permet de proposer une électricité dont le prix est découplé des fluctuations des marchés fossiles et nucléaires, offrant la stabilité tarifaire que recherchent les directeurs financiers.

Les contrats PPA (Power Purchase Agreement) sécurisés

Les PPA deviennent une solution incontournable pour sécuriser ses approvisionnements dans le contexte post-ARENH. Idex propose des contrats PPA adaptés aux besoins spécifiques de chaque entreprise :

  • PPA Corporate : contrats directs entre Idex et l'entreprise consommatrice

  • PPA avec garanties d'origine : électricité verte certifiée pour répondre aux enjeux RSE

  • PPA flexibles : adaptation des volumes selon l'évolution des besoins de l'entreprise

Ces contrats permettent de fixer le prix d'une partie significative de la consommation électrique sur une période longue, créant un "bouclier tarifaire" privé en remplacement du bouclier public ARENH.

L'autoconsommation : votre propre centrale électrique

Pour les entreprises disposant de surfaces disponibles (toitures, parkings, terrains), l'autoconsommation représente la solution la plus efficace pour s'affranchir de la volatilité des prix. L'autoconsommation solaire devient la réponse privilégiée à la fin de l'ARENH.

Idex propose un modèle de tiers-investissement qui lève l'obstacle financier :

  • Investissement initial : 0 € pour l'entreprise

  • Installation clé en main : ombrières de parking, toitures photovoltaïques

  • Contrat de fourniture long terme : électricité produite vendue à prix fixe sur 15-20 ans

  • Maintenance incluse : garantie de performance sur toute la durée du contrat

 

L'Avantage de l'intégration verticale : de la production à l'usage

Ce qui différencie fondamentalement Idex de ses concurrents, c'est sa capacité unique à intervenir sur l'ensemble de la chaîne de valeur énergétique. Cette intégration verticale offre des synergies impossibles à reproduire avec des solutions partielles.

Une approche systémique cohérente

Idex ne se contente pas de vendre de l'électricité ou de proposer des audits énergétiques de manière isolée. L'entreprise développe une stratégie énergétique globale qui optimise simultanément :

  • La production locale : maximisation de l'autoconsommation grâce aux centrales adaptées au profil de consommation

  • L'efficacité des usages : réduction de la consommation pour optimiser le dimensionnement des installations

  • La gestion des flux : pilotage intelligent pour maximiser l'utilisation de l'énergie locale

 

Maîtrise complète des coûts et des délais

Cette intégration permet à Idex de maîtriser l'ensemble des paramètres techniques et financiers, garantissant :

  • Des prix compétitifs : absence d'intermédiaires sur la chaîne de valeur

  • Des délais respectés : coordination optimale entre les différentes phases du projet

  • Une qualité de service homogène : un seul interlocuteur pour l'ensemble des enjeux énergétiques


Synergie entre réduction et sécurisation

L'approche intégrée d'Idex permet de maximiser les bénéfices des deux stratégies :

  • Les économies d'énergie réduisent les besoins, optimisant le dimensionnement des installations de production

  • La production locale réduit la dépendance aux marchés, sécurisant l'approvisionnement des consommations résiduelles

  • Le pilotage intelligent synchronise production et consommation pour maximiser l'autoconsommation

Cette synergie transforme deux solutions distinctes en une stratégie énergétique cohérente et performante, positionnant Idex comme le partenaire unique capable d'accompagner les entreprises dans leur transition vers la résilience énergétique post-ARENH.

FAQ : vos questions sur la transition ARENH vers VNU

Cette section répond aux questions les plus fréquemment posées par les entreprises concernant la fin de l'ARENH et la mise en place du VNU. Ces clarifications vous aideront à mieux comprendre les enjeux et à prendre les bonnes décisions pour votre stratégie énergétique.

Quelle est la date exacte de la fin de l'ARENH ?

L'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique) prendra fin définitivement le 31 décembre 2025. À partir du 1er janvier 2026, ce dispositif qui a structuré le marché français pendant plus de 14 années disparaîtra complètement.

Le VNU entre-t-il immédiatement en vigueur le 1er janvier 2026 ?

Oui, le Versement Nucléaire Universel (VNU) entrera en application dès le 1er janvier 2026. Cependant, il est crucial de comprendre que ce mécanisme ne garantit aucune protection immédiate, contrairement à l'ARENH qui offrait un prix régulé dès l'achat.

Puis-je souscrire un contrat d'électricité pour des années de fourniture au-delà de 2026 ?

Absolument, et c'est même fortement recommandé. Les contrats pluriannuels (3 à 5 ans) deviennent la nouvelle norme pour sécuriser ses prix et regagner en visibilité budgétaire. Plus vous anticipez, meilleures seront vos conditions tarifaires.

Le VNU garantit-il un prix maximum pour l'électricité ?

Non, contrairement à une idée répandue, le VNU n'est pas un prix plafond mais un mécanisme de redistribution qui intervient après l'achat. Il ne fixe aucun prix maximum à l'achat. La protection n'intervient qu'ex-post, sous forme de remise sur facture, et seulement si les prix de marché dépassent des seuils très élevés (78-80 €/MWh et 110 €/MWh).

Comment le VNU apparaîtra-t-il sur ma facture d'électricité ?

Le VNU apparaîtra sous la forme d'une ligne de crédit distincte et visible sur votre facture d'électricité, indépendamment de votre fournisseur d'énergie. Cette redistribution sera gérée directement par l'État, ajoutant une complexité administrative nouvelle pour la vérification et le suivi des montants.

Toutes les entreprises sont-elles concernées par le VNU ?

Oui, le dispositif est qualifié d'« universel ». Il s'appliquera à l'ensemble des consommateurs d'électricité, ménages comme entreprises, quel que soit leur fournisseur. Aucune catégorie d'utilisateur n'est exclue de ce mécanisme.

Dois-je compter sur le VNU pour protéger mon budget en 2026 ?

Non, absolument pas. Selon les premières estimations de la CRE pour 2026, les prix de marché devraient se situer sous le premier seuil de déclenchement, ce qui signifie que le VNU pourrait ne pas être activé lors de sa première année. Il est imprudent d'intégrer cette redistribution hypothétique dans vos prévisions budgétaires.

Qu'est-ce qu'un contrat CAPN et qui peut en bénéficier ?

Les CAPN (Contrats d'Allocation de Production Nucléaire) sont des contrats de long terme destinés aux industries électro-intensives pour leur permettre de sécuriser leur approvisionnement directement auprès d'EDF. Ces contrats sont réservés aux gros consommateurs industriels qui répondent à des critères d'éligibilité stricts en termes de volumes consommés et d'intensité énergétique.

Les PME peuvent-elles accéder aux contrats CAPN ?

Non, les contrats CAPN sont spécifiquement conçus pour les industries électro-intensives et les très gros consommateurs. Les PME et entreprises de taille intermédiaire doivent se tourner vers d'autres solutions comme les contrats long terme avec les fournisseurs ou l'autoconsommation.

Dois-je renégocier mon contrat d'électricité avant 2026 ? 

Oui, il est fortement recommandé d'anticiper. Face à l'incertitude, les contrats à plus long terme (3 à 5 ans) pour lisser les prix deviennent la nouvelle norme pour les entreprises cherchant à regagner en visibilité. Plus vous attendez, plus les conditions risquent de se dégrader.

L'autoconsommation est-elle vraiment la solution miracle ?

L'autoconsommation n'est pas une solution miracle, mais elle représente effectivement l'un des leviers les plus efficaces pour s'affranchir de la volatilité des prix. Avec la fin de l'ARENH, l'autoconsommation photovoltaïque devient plus pertinente que jamais car elle permet de fixer le coût d'une partie de sa consommation sur 15 à 20 ans.

Quels sont les délais pour mettre en place une solution d'autoconsommation ?

Les délais peuvent varier de 6 à 18 mois selon la complexité du projet (études, autorisations, travaux). Il est crucial d'anticiper car les délais sont souvent sous-estimés et les conditions économiques actuelles sont plus favorables qu'elles ne le seront après 2026.

De combien vont augmenter mes factures d'électricité en 2026 ?

L'augmentation dépend de votre profil de consommation et de votre stratégie d'adaptation. Les contrats pour 2026 se négocient déjà entre 57 et 75 €/MWh, soit une hausse de 35% à 80% par rapport au prix ARENH de 42 €/MWh. Pour une entreprise consommant 1 GWh/an, cela représente un surcoût de 15 000 € à 33 000 € par an.

Comment puis-je estimer l'impact sur mon budget ?

Pour estimer l'impact, multipliez votre consommation annuelle en MWh par la différence entre le nouveau prix de marché (environ 70 €/MWh) et l'ancien prix ARENH (42 €/MWh), soit environ 28 € par MWh consommé. Cette estimation vous donnera l'ordre de grandeur du surcoût à prévoir, avant mise en place de solutions d'atténuation.

Existe-t-il des aides pour accompagner cette transition ?

Oui, plusieurs dispositifs d'aide existent pour les projets d'efficacité énergétique et d'énergies renouvelables : Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), aides régionales, dispositifs de l'ADEME, crédits d'impôt. Ces aides deviennent d'autant plus attractives que le contexte tarifaire rend les projets plus rentables.

Dois-je faire appel à un expert pour m'accompagner dans cette transition ?

Oui, compte tenu de la complexité des nouveaux mécanismes et des enjeux financiers, l'accompagnement par un expert devient indispensable. La transition vers le post-ARENH nécessite une expertise technique et financière pointue pour optimiser sa stratégie énergétique et éviter les écueils.

Quand dois-je commencer à agir ?

Immédiatement. Chaque mois d'attente réduit vos options et peut dégrader vos conditions tarifaires. Les entreprises proactives bénéficient aujourd'hui de conditions économiques plus favorables qu'elles ne le seront demain, créant un avantage concurrentiel durable pour celles qui anticipent.

Vincent Ferry, Directeur Energies & Gestion d’actifs chez Idex
Article écrit par notre expert
Vincent FERRY DU GOUT DE CASAUX
Directeur Energies & Gestion d’actifs

Les derniers articles

CHU Amiens
  • Etat et collectivités
  • Santé
Publiée le 4 novembre 2025

CHU d'Amiens : rafraîchir sans réchauffer la planète

Alors que la France enregistre sa 50e vague de chaleur depuis 1947 et que les canicules se multiplient par 4 en dix ans, le CHU Amiens-Picardie frappe fort avec une solution révolutionnaire: une thermofrigopompe géante qui produit simultanément chaleur et froid sans créer d'îlots de chaleur. 
Lire l'article
comité à mission Idex
  • Etat et collectivités
Publiée le 4 novembre 2025

Idex, entreprise à mission : un engagement gravé dans notre ADN

Les territoires sont aujourd’hui au cœur de la transition énergétique. Vous, élus locaux, portez quotidiennement la responsabilité de transformer nos modes de vie pour préserver notre avenir commun. Pour cela, vous avez besoin de partenaires engagés sur le long terme. 
Lire l'article
ville de Haguenau
  • Etat et collectivités
Publiée le 4 novembre 2025

Haguenau, la transition énergétique est avant tout un projet de territoire

Claude Sturni, maire de Haguenau depuis 2008, a fait le choix audacieux d'étendre massivement le réseau de chaleur de sa ville. Derrière cette décision technique se cache une vision politique forte : celle d'un territoire qui reprend en main son destin énergétique. Rencontre avec un élu pragmatique qui a su transformer une contrainte en opportunité. 
Lire l'article