Une solution d’optimisation énergétique qui prend de l’ampleur
En 2024, les consommateurs finaux en France ont dépensé environ 66 milliards d’euros en électricité, soit une hausse de 9 % par rapport à 2021. Cette dépense se répartit entre 32 milliards pour les ménages, 22 milliards pour le secteur tertiaire et 12 milliards pour l’industrie. La part de l’accise, passée de 7 % à 14 %, aurait ainsi représenté environ 9 milliards d’euros en 2024 — un montant conséquent, qui pourrait être allégé en investissant dans des infrastructures permettant une forme différente de consommation.
Transition énergétique : les centrales solaires répondent à l’appel
En 2024, l’électricité représentait 27 % de la consommation finale d’énergie en France, derrière le pétrole (45 %). Mais la tendance évolue rapidement grâce à la montée des énergies renouvelables, qui couvrent près de 30 % de la production électrique. L’énergie solaire se démarque avec une croissance de +16 % en un an, confirmant la viabilité des centrales solaires françaises et leur rôle croissant dans la transition énergétique.
Et si la meilleure façon de ne pas payer l’accise… était de produire soi-même ?
L’autoconsommation collective permet à plusieurs consommateurs (résidentiels, entreprises, collectivités) de mutualiser une production locale d’électricité généralement solaire — et de s’échanger l’énergie produite sans passer par un fournisseur classique.
Résultat : la part autoconsommée en circuit court n’est pas soumise à l’accise.
Une solution encouragée par les pouvoirs publics, mais encore freinée par la complexité administrative.
Comment ça marche ?
Une centrale photovoltaïque est installée sur un bâtiment ou un foncier disponible (parking).
L’énergie produite est répartie entre différents consommateurs locaux (entre 2 et 20 km sur une boucle locale).
Le réseau public reste utilisé pour le transit, mais la fiscalité est allégée sur la part autoconsommée.
Le chiffre :
Selon l’ADEME, un projet d’autoconsommation collective bien dimensionné permet d’éviter jusqu’à 40 % de fiscalité énergétique.
Qui y gagne ?
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Collectivités : écoles, gymnases, bâtiments publics mutualisent l’énergie solaire.
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TPE/PME : bâtiments industriels et zones artisanales s’organisent en collectifs.
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Résidences : de plus en plus de bailleurs sociaux se lancent dans des opérations groupées.
Face à la pression fiscale, l’autoconsommation collective s’impose comme un levier local et coopératif pour réduire les coûts et reprendre la main sur sa consommation.
Chiffres clés
66 milliards € c'est ce que les consommateurs finaux ont dépensé en électricité en France en 2024