Retour aux articles Décret tertiaire : quel lien avec mon projet photovoltaïque ? Copier l'url
Depuis 2019, le décret tertiaire impose une trajectoire ambitieuse de réduction des consommations d’énergie à de nombreux sites tertiaires. Le décret éco-energie tertiaire (DEET) invite à la sobriété énergétique mais pas seulement. Il veut aussi impulser le développement des énergies renouvelables. Un projet photovoltaïque en autoconsommation peut contribuer efficacement à atteindre ces objectifs et valoriser le patrimoine immobilier des bâtiments tertiaires. 

Le décret tertiaire, un levier majeur pour la transition énergétique

Entré en vigueur en 2019, le décret tertiaire fixe des objectifs de réduction des consommations d’énergie finale pour les bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² : 

·       –40 % d’ici 2030, 

·       –50 % d’ici 2040 

·       –60 % d’ici 2050, par rapport à une année de référence entre 2010 et 2020.

Ces obligations s’appliquent à toutes les énergies utilisées (électricité, gaz, chaleur, froid, bois, etc.) et visent à engager le secteur tertiaire dans une transition énergétique durable. Les entreprises concernées doivent ainsi revoir leur stratégie, en combinant sobriété, efficacité énergétique mais aussi production d’énergie renouvelable.

Le photovoltaïque, un moyen concret de respecter les obligations du décret tertiaire

Le photovoltaïque joue un rôle clé dans cette équation. En produisant localement une partie de l’électricité consommée, un bâtiment tertiaire alimente sa propre activité grâce à une énergie propre et gratuite. Les panneaux solaires sont complémentaires des actions de rénovation énergétique que peut engager le gestionnaire du bâtiment. 

Les données de consommation, collectées sur la plateforme OPERAT de l’ADEME, prennent en compte cette production locale. C’est assez logique puisque l’autoconsommation solaire contribue directement à la performance énergétique du site.

Outre la mise en conformité réglementaire, les bénéfices sont multiples : réduction de la facture d’électricité et valorisation du bâtiment. Ils peuvent par exemple permettre d’obtenir des certifications, comme la certification BREEAM. En intégrant le solaire dans leur plan d’actions, les acteurs du tertiaire transforment une contrainte en levier de compétitivité.

"Chaque année, vous devez déclarer vos consommations électriques sur la plateforme OPERAT. C'est là que l'autoproduction d'énergie locale prend tout son sens puisqu'elle peut être déduite de la consommation déclarée. La mise en place de panneaux solaires permet de réduire votre consommation d'énergie fossile ou nucléaire et votre dépendance au réseau électrique, tout en améliorant le bilan énergétique globale de vos bâtiments " explique Camille Laborde dans le webinaire sur les réglementations énergétiques ci-dessous. 

Idex, tiers investisseur pour votre projet photovoltaïque

Sur la question des panneaux solaires, le frein principal reste souvent financier. C’est pourquoi Idex propose un modèle de tiers investissement : un dispositif qui permet d’installer une centrale photovoltaïque sans investissement initial sur les parkings des entreprises.

Nous  concevons, finançons, installons et exploitons les ombrières solaires, tandis que l’électricité produite est autoconsommée sur place. Résultat : le site réduit ses consommations et respecte les objectifs du décret tertiaire, sans immobiliser de capitaux ni complexifier sa gestion énergétique.

Grâce à cette approche, le photovoltaïque devient une réponse simple et immédiate aux exigences réglementaires, tout en s’inscrivant dans une stratégie bas carbone durable.

Expert transition énergétique
Article écrit par notre expert
Kristina Fédossenko
Chef de Marché Energies Solaires
Source

Qui est notre experte Kristina Fedossenko ?

Convaincue que nous sommes tous acteurs du changement et que la transition énergétique aura un plus grand impact avec l'implication des entreprises, j’accompagne, au sein d’Idex, le développement de solutions solaires innovantes pour la production et le stockage d’énergie. Avec de nombreuses années d’expérience en marketing, j’aime allier stratégie, pédagogie et impact pour faire rayonner les énergies renouvelables auprès des entreprises et acteurs du territoire.

Les derniers articles

loi_Huwart
Publiée le 30 octobre 2025

Loi Aper / Loi Huwart : quelles différences ?

Adoptée par l’Assemblée nationale en octobre 2025, la proposition de loi Huwart vise à assouplir le dispositif instauré par la loi APER sur la solarisation des parkings. Si elle marque une évolution importante du cadre réglementaire, elle n’a pas encore été promulguée à ce jour. Voici les principales différences entre ces deux textes clés de la politique énergétique française.
Lire l'article
Loi Huwart
Publiée le 24 octobre 2025

Loi Huwart et ombrières solaires : un remplacement de la loi APER ?

Adoptée le 15 octobre 2025, la loi Huwart vient modifier en profondeur la loi Aper. Elle transforme l'obligation de solarisation des parkings en la rendant flexible. Cette réforme introduit la possibilité de combiner solutions photovoltaïques et dispositifs végétalisés. Quelles sont les obligations dans le cadre de la loi Huwart ?
Lire l'article
toiture-photovoltaique-idex
Publiée le 3 octobre 2025

Solarisation des parkings : un enjeu clé pour les foncières et leurs actifs durables

Dans un contexte réglementaire en pleine évolution, les foncières doivent désormais intégrer les obligations EnR liées à la solarisation des parkings. Cette transformation n’est pas seulement un impératif légal : elle représente aussi une opportunité de valoriser le patrimoine et de bâtir une trajectoire énergétique durable. Mais comment ces obligations EnR impactent-elles réellement les foncières ? Et en quoi un parking solaire peut-il devenir un levier de performance pour vos actifs ? Idex vous explique tout.
Lire l'article